Aux lueurs de l'Automne
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Aux lueurs de l’Automne
Le silence des pins
Une fraîcheur soudaine
Le ciel de brume effiloché
C’est l’orage qui claque et enfle la rivière
Le vent qui se démène et cogne à perdre haleine
C’est la ville masquée
Les passants qui s’évitent
La peur qui se faufile
C’est l’oiseau qui attend le signal de l’envol
Sur les vagues nacrées en reflet d’infini
C’est la prairie jaunie qui soudain reverdit
Le velours d’une fleur caressée de rosée
Les arbres qui flamboient d’or et d’ambre mêlés
C’est le verger qui ploie tout de sucre gorgé
C’est l’espoir
C’est l’espoir qui s’accroche
Éperdument
Aux lueurs de l’Automne.
Line Hermet