Lombrichemin

Date de l'article 21.03.2019 - 03:00
Auteur Ann Edens
En résumé Les chemins de notre chère garrigue s’ouvrent au début du printemps. Ils s’ouvrent avec leur végétation et leurs parfums et les animaux sortent de leurs cachettes.
L'article

L’animal qui nous intéresse ici recommence à laisser ses traces quand les beaux jours arrivent et qu’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Sans lui, nous ne serions pas là, et pourtant, tout ce qu’il nous offre, il le fait sans le moindre bruit.

Pour le trouver, ouvrez bien les yeux en traversant vos jardins et en vous baladant sur les chemins ou dans les parcs, et surtout, astuce essentielle : regardez vers le bas, regardez le sol, regardez la terre ! Ils réalisent de petites sculptures de terre en forme de tourbillons. Ce sont des ‘turricules’ (du latin « turris » qui signifie tour). Produits de la digestion des argiles du sol et des humus de surface, ces tours excrémentielles donnent une terre très riche : le complexe argilo-humique, indispensable à la bonne santé des plantes.

La disparition des vers de terre s’accélère de façon inquiétante dans les sols agricoles : dans les années 1950, il y en avait, en moyenne, 2 tonnes par hectare contre seulement 200 kg de nos jours !!! Cette disparition génère la fragilisation et l’appauvrissement des sols et, à terme, leur érosion par le vent et la pluie. Le recours trop systématique et massif aux pesticides et au labour profond semble être la cause principale de la forte diminution des populations de vers de terre.

Darwin a été le premier à constater l’importance capitale des vers de terre et à regretter le manque de reconnaissance de leur rôle.


Ann Edens, j'étais journaliste aux USA et je suis en France depuis 20 ans. J'ai fait connaissance avec les écolos à travers ma formation EEDD. Je suis passionnée des lombrics et de l'avenir de notre chère terre.



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