Vers la source du Brestalou

Date de l'article 06.01.2020 - 07:00
Auteur Daniel Arazo
En résumé Découverte et partage d'un petit coin de paradis vers Claret.
L'article

Animant des balades et randonnées depuis longtemps dans notre région, j'ai pu découvrir de nombreux charmants secteurs dont beaucoup pourraient représenter un petit coin de paradis. Parmi ceux-ci, parlons aujourd'hui du site de la source du Brestalou. On peut s'y rendre par la petite route qui, de Lauret, rejoint Claret. Nous sommes au pied des falaises du plateau de l'Hortus. À partir de la mairie de Lauret, cette route étroite va d'abord monter avant de redescendre jusqu'au pont sur la rivière le Brestalou. Juste après, un terre-plein à gauche permet de se garer. Puis, à pied, en repassant le pont, on se dirige à droite jusqu'au départ du chemin pénétrant dans la combe. Progressivement, on passe d'une zone de plaine à un secteur boisé.  


Ruines d'un premier moulin 

Un sentier se présente alors sur la droite. En le prenant, une construction apparaît. Il s'agit des vestiges d'un ancien moulin. On les atteint par un passage délicat et une plate-forme dominant les courbes du Brestalou. Vigilance ! Il s'agissait d'un moulin à tourille. Une roue à godets en contrebas recevait l'eau d'une conduite, ce qui engendrait une rotation de l'axe, entraînant au niveau supérieur la meule tournante. Retour ensuite sur le chemin menant au moulin de Lafous, légèrement en amont.                         



Magie du moulin de Lafous 

En longeant le val, on y découvre sous les arbres d'étonnantes petites cascades dues à la présence de vasques qui sont le produit des dépôts de tuf calcaire. On atteint rapidement le site de ce grand moulin. Ce lieu est d'une beauté exceptionnelle du fait de reflets verdoyants dans l'eau. Lorsque le niveau de l'eau est bas, on peut passer sur la rive gauche et voir l'intérieur de la minoterie. Plusieurs meules y sont encore visibles.  Puis, en ressortant, on peut monter à droite jusqu'à l'exsurgence située dans la roche au pied des falaises. On y croise la maison que les meuniers occupaient jadis. On ne peut alors que penser aux difficultés du quotidien des femmes et des hommes qui y œuvraient.      



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