Où la chercher ?
- Région méditerranéenne, mais se répand vers le nord.
- Milieux sablonneux : arrière-dunes, certaines vignes, gravières, sablières, digues, cultures sur zones d'alluvions.
Chondrilla juncea L. (Composées)
- Chondrilla : du grec khondros, grain, appelé aussi chondrile, d'après la propriété du latex à devenir grumeleux en séchant.
- juncea : dont les tiges ressemblent à un jonc.
Languedoc
Cantalame, Chante-faucille, Cicorèia de la bròca* : Chicorée à la bûche,
Potarràs : lippe, nom dépréciatif,
Aganèl de Camp : aganel, peut-être roseau, même sens que juncea,
Masteguièra, Escarpeta, Falsa garba*, Coscorilha*, Morre de pòrc*, Responchon*, Mastièra, Grilhs, Lachichon*, Lachairós.
Provence
Sautaovolame, Sautaolame : saute-faucille, â??fort connue de nos paysans qui l'appellent Sauto-Oulame à cause qu'elle résiste au taillant de la faucille, qu'ils appellent vulgairement Oulame, lorsqu'ils coupent les bleds.â? (Garidel, 1715)
Morre de pòrc*, Alachalèbre* : allaite-lièvre,
Lachet : dérive de lach, lait.
Localisation non-specifiée
Berenchier, Garcirós, Lachièr, Sautamorre.
- Chondrilla : du grec khondros, grain, appelé aussi chondrile, d'après la propriété du latex à devenir grumeleux en séchant.
- juncea : dont les tiges ressemblent à un jonc.
Languedoc
Cantalame, Chante-faucille, Cicorèia de la bròca* : Chicorée à la bûche,
Potarràs : lippe, nom dépréciatif,
Aganèl de Camp : aganel, peut-être roseau, même sens que juncea,
Masteguièra, Escarpeta, Falsa garba*, Coscorilha*, Morre de pòrc*, Responchon*, Mastièra, Grilhs, Lachichon*, Lachairós.
Provence
Sautaovolame, Sautaolame : saute-faucille, â??fort connue de nos paysans qui l'appellent Sauto-Oulame à cause qu'elle résiste au taillant de la faucille, qu'ils appellent vulgairement Oulame, lorsqu'ils coupent les bleds.â? (Garidel, 1715)
Morre de pòrc*, Alachalèbre* : allaite-lièvre,
Lachet : dérive de lach, lait.
Localisation non-specifiée
Berenchier, Garcirós, Lachièr, Sautamorre.
Quand la cueillir ?
Surtout au printemps (février à avril), même si on peut en rencontrer dès l'automne.Un peu d'histoire
Coscorilha et cosconilha viendraient d'un cusculicula, dérivé de cusculium, qui a donné le catalan coscoll. Ce groupe de mots ne se trouve que dans l'aire hispanique et languedocienne, et viendrait d'une langue pré-latine. Il désigne le chêne kermès, et on ignore comment il en est venu à désigner des salades (Coromines).Comment la reconnaître ?
Les feuilles sans poils, sont découpées. Les segments dirigés vers le bas, ont leur bord inférieur très souvent en arc de cercle et orienté vers le bas. Le pétiole est bordé par le limbe. Les jeunes feuilles du centre, très souvent rougeâtres, sont "frisottées" et pliées en deux. La base des tiges, persistantes d'une année à l'autre, est hérissée de poils, qui deviennent piquants après floraison.
Goût : doux et agréable.
Odeur : peu caractéristique.