Où la chercher ?
- Partout en France jusqu'en montagne.
- Prairies, talus, champs, cultures sarclées.
- Il existe plusieurs sous-espèces, mais la plus fréquente dans la plaine méditerranéenne est subsp. vulgaris.
Quand la cueillir ?
- Octobre à avril.
Silene vulgaris (Moench) Garcke (Caryophyllacées)
- Silene : nom dédié par les botanistes au dieu Silenus, compagnon ivre de Bacchus, et toujours représenté avec un ventre boursouflé ; par analogie avec le calice gonflé de la fleur ; le mot était déjà utilisé en français au XVI pour désigner une petite boîte utilisée par les pharmaciens,
- vulgaris : commun.
(syn. Silene inflata Sm. dans Bonnier et Coste, Silene inflata subsp. vulgaris Gaudin dans Fournier)
Nom français
« Chose curieuse, cette plante si connue n'a pas de nom en français » (Rolland)
Silène : utilisation du nom latin.
Languedoc
Caurilh*, Caulechon*, Caurilhon : diminutif de Cau, Chou,
Cracinèl : cracinar, craquer, crépiter, allusion au jeu enfantin qui consiste à faire éclater le calice de la fleur sur le dos de la main,
Crenilhet, Crenilhar : grincer, idem
Tetalèbre : les lapins en seraient friands !
èrba de la cloca, Petarèl.
Provence
Petaire, Petarèla, Petafoira : de petar, éclater, allusion au jeu enfantin.
Cracinèu*, Crenilhet, Cogomassa, Gisclet, Groselon.
- Silene : nom dédié par les botanistes au dieu Silenus, compagnon ivre de Bacchus, et toujours représenté avec un ventre boursouflé ; par analogie avec le calice gonflé de la fleur ; le mot était déjà utilisé en français au XVI pour désigner une petite boîte utilisée par les pharmaciens,
- vulgaris : commun.
(syn. Silene inflata Sm. dans Bonnier et Coste, Silene inflata subsp. vulgaris Gaudin dans Fournier)
Nom français
« Chose curieuse, cette plante si connue n'a pas de nom en français » (Rolland)
Silène : utilisation du nom latin.
Languedoc
Caurilh*, Caulechon*, Caurilhon : diminutif de Cau, Chou,
Cracinèl : cracinar, craquer, crépiter, allusion au jeu enfantin qui consiste à faire éclater le calice de la fleur sur le dos de la main,
Crenilhet, Crenilhar : grincer, idem
Tetalèbre : les lapins en seraient friands !
èrba de la cloca, Petarèl.
Provence
Petaire, Petarèla, Petafoira : de petar, éclater, allusion au jeu enfantin.
Cracinèu*, Crenilhet, Cogomassa, Gisclet, Groselon.
Un peu d'histoire
Garidel au XVIII e siècle, note qu'en Provence : « nos paysans en mangent dans le temps d'hiver ». Le pétarel est aussi très apprécié en Italie et en Grèce, et l'a même été en Angleterre.Comment la reconnaître ?
C'est une plante vivace qui n'est pas en rosette, mais a de petites tiges renflées aux attaches des feuilles (nœuds).Salades ressemblantes
Plantes à feuilles opposées, tiges renflées aux nœuds, couleur glauque, habitant les rochers et les éboulis :- Centranthus ruber (L) DC. (lilas d'Espagne) : feuilles larges de 1 à 5 cm, se plaît dans les vieux murs et les ruines. Il a de petites fleurs roses, parfois blanches, à trois pétales soudés.
- Centranthus lecoqii Jord. : feuilles aiguës de 4 à 7 mm de large, à trois nervures, vit dans les éboulis, commun dans le Midi.
- C. angustifolius (Miller) DC. : feuilles de 2 à 4 mm de large, à une nervure, obtuses au bout, vit dans les rochers. Il est moins fréquent.
Attention aux confusions
- A ne pas confondre avec les Euphorbes, à feuilles alternes, qui laissent couler à la cassure un latex blanc et toxique, irritant les muqueuses.
- Il existe beaucoup d'autres espèces de silène, qui ne sont pas comestibles.