FINANCEMENT

extrait du livre "Eduquer à l'environnement en collèges et lycées", éditions Ecologistes de l'Euzière 2002

L’obtention d’aides financières, pédagogiques, documentaires... constitue un élément essentiel de l’organisation du projet. Trouver l’argent nécessaire demande de bien quantifier les dépenses et de connaître les principales sources possibles de financement. Cela impose la constitution de dossiers parfaitement présentés, argumentés...
Les points clefs de l’élaboration du budget prévisionnel sont présentés ci-dessous.

Le budget prévisionnel

Le budget prévisionnel est étudié attentivement par les organismes sollicités pour le financement. Il mérite d’être réfléchi mûrement.

Première phase : l’identification des dépenses

Les principaux postes de dépense sont généralement en rapport avec :

- le matériel : matériel pédagogique, documents, support des réalisations, appareil photo…

- les intervenants et services divers : animateurs nature, imprimeurs...

- les déplacements,

- l’hébergement et la nourriture dans les cas de classes transplantées, de voyages d’études...


Deuxième phase : l’identification des recettes

Dans tout budget, le montant des produits doit être strictement identique à celui des dépenses.
Les partenaires financiers sont sollicités à des hauteurs variables en fonction :

- des dépenses globales,

- du type de projet (certains “financeurs” allouent des sommes plus ou moins importantes selon qu’il s’agit de projets consacrés à tel ou tel thème, ou aboutissant à une réalisation concrète...).

L’autofinancement ne doit pas être négligé (vente de produits...).


Remarques
- Toutes les dépenses doivent être chiffrées. Il est également important de mettre en valeur, voire de quantifier les aides “en nature”, les aides techniques “gratuites”. Par exemple : une demi-journée d’intervention gratuite d’un animateur peut être chiffrée entre 500 et 700 F. Cette demi-journée sera explicitement notée au chapitre des dépenses. Elle sera inscrite également au chapitre des recettes sous la forme, par exemple, d’un financement assuré directement par la structure de l’intervenant.

- D’un point de vue administratif, il est souhaitable de faire apparaître clairement les dépenses liées à “l’investissement” (matériel directement lié au projet — appareil photo, magnétophone...) et celles afférentes au “fonctionnement” (intervenants extérieurs, déplacements, hébergement, nourriture, heures HSE, petit matériel fongible — papeterie, pellicules photo...).

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Tableau :

Dépenses

Investissement (avec factures)
- Achat de matériel directement lié au projet
- Edition (imprimeur, PAO)
- Livres

Fonctionnement
- Transports, déplacements
- Personnes ressources, animateurs
- Matériel fongible = fournitures (papier, cartouche d’imprimante...)
- Billetterie (musée...)
- Rémunération du personnel de l’établissement (équivalent HSE)
- Hébergement, nourriture

Recettes

Services de l’Etat
- DIREN
- Education Nationale (Fonds d’aide à l’innovation, HSE)
- DRAF / SRFD
- DRAC
- ...

Collectivités
- Région
- Département
- Mairie

Etablissements publics
- ONF, ONC, CSP, ADEME, Agence de l’eau, Consesrvatoire du Littoral
- Syndicat intercommunal

Fondations
- Nicolas Hulot, Nature et découverte, ...

Autofinancement = fonds propres
- Ventes de production
- Ventes diverses
- Aide de l’établissement
- Foyer...

Prestations en nature (“gratuites”)
Ces aides sont fréquentes et souvent déterminantes pour la réussite du projet. Il est important de les valoriser en les chiffrant et / ou en précisant la structure qui les fournit.
- Prêt de salle
- Prêt de matériel (grilles d’exposition...)
- Transport gratuit
- Interventions gratuites
- Services divers (photocopies...)
- Services de l’Etat
- Collectivités (Région, Département, Commune)
- Etablissements publics (ONF, CSP, ADEME...)
- Associations (GRAINE...)
- Etablissement scolaire

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