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Idées pour améliorer des animations

Ne pas hésiter à écrire les consignes au tableau
S’organiser pour le temps de parole surtout lorsqu’on est plusieurs, "qui dit quoi quand"
Donner toutes les consignes d’un coup, en début de séquence
Sur un jeu, si les consignes ne sont pas passées, arrêter le jeu et les reposer (les consignes, pas les enfants)
Faire reformuler les consignes par les participants
ne pas hésiter à préparer le texte de l'intro, de la conclusion et les textes de transition, on pourra aussi les répéter

Voir le tableau bâtir une séquence
Prévoir des séquences de remplacement si on doit adapter l'animation. il vaut mieux avoir trop de séquences et les enlever que l'inverse

Il existe différentes techniques pour faire des groupes
- mettre les personnes en cercle et donner autant de nom que de groupes à constituer (poule, renard, vipère, poule, renard...) ensuite, les poules vont avec les poules, les renards avec les renards... Cette technique est rapide et a le mérite de séparer les enfants.
- leur demander de constituer eux-même les groupes, avantage, les copains sont avec les copains, inconvénient, c'est souvent assez long
- demander à l'enseignant d'avoir préparé des groupes, intéressant avec des maternelles
Se mettre au niveau du groupe, à sa hauteur, se baisser par rapport à ceux à qui on parle
Ne pas essayer de parler plus fort que le groupe sinon, c'est souvent la surenchère. Se mettre à parler soudainement tout bas est assez

Bien préparer les transitions entre les séquences
Il faut que ces transitions soient claires pour les personnes avec lesquelles on travaille
Il faut revenir avec le groupe entre deux consignes
Chaque public a un rythme différent
Il faut faire l’effort de se mettre dans le rythme du groupe, dans sa dynamique : des consignes courtes, une ambiance calme’

le rôle de l’enseignant doit être discuté, négocié
Il faut aussi prévoir un rôle au personnel qui accompagne (parents, on pourra leur donner un carnet dans lequel ils noteront les questions des enfants, cela permettra à l’enseignant d’avoir un retour et donc de plus exploiter la sortie
Il faut demander aux parents (et aux enseignants de ne pas répondre aux questions)

il faut bien laisser un temps de parole aux enfants mais ce temps doit être organisé
attention à la force de l’image, on s’appuie sur un émotionnel fort, attention alors de ne pas manipuler, de bien donner plusieurs points de vue, et d’amener l’autre à se faire ses idées.

Que faire lorsqu’un autre point d’intérêt jaillit ?
noter combien de personnes sont intéressées, 10 % 40 %, 70 %
faire une mini pause
bien préparer des techniques de clôture
donner les réponses (clore la dynamique de questionnement)
pour un jeu, préparer la consigne de fin
pour une personne, donner une info forte ( un rendez vous pour une projection, une adresse de musée), un objet (une fiche de relevé, une fiche documentaire’),’ qui marquera la fin de la relation
la consigne de clôture est aussi importante que le début et les transitions

« la vipère, elle sert autant que toi ! »
de manière générale, on sort les valeurs économiques et scientifiques pour justifier l’intérêt de la nature
il faut aussi ouvrir vers des valeurs liées à l’émerveillement, l’esthétique, la rêverie, l’inconnu, le savoir’
l’animateur dédramatise les animaux, les plantes en les touchant (s’il est à l’aise)
Il ne faut pas hésiter à mettre en avant d’autres points de vues (et on pourra alors préciser celui du parc)

il faut bien en discuter avec l’enseignant au préalable
c’est l’enseignant le responsable légal, c’est à lui d’assurer
il ne faut pas hésiter à l’impliquer dans l’activité, en lui faisant jouer un rôle (noter des questions, en lui montrant l’intérêt de la méthode)
c’est de toutes façons l’enseignant qui réinvestira le travail et c’est ce réinvestissement est fondamental.

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