L’animation sur un point rencontre/accueil posté

Analyse du témoignage de 7 réponses de professionnels travaillant dans des ENP
technique : guide d'entretien

L'existant

Ce terme recouvre une réalité diverse liée aux structures mêmes et à l'échelle des territoires :

• Dans les réserves, on intègre les points rencontres en extérieur dans les sentiers de découvertes. Dans les parcs, on propose des points rencontres en extérieur à proximité des maisons des parcs, des gîtes.
• La conception peut être "artisanale" : les rencontres se font au grès du temps ; elle peut également être "industrielle" en mobilisant un arsenal de moyens lourds (radio, journaux locaux, dépliants de programme d'animations....).

Choix du point rencontre :

• toujours guidé par un grand intérêt sur le site : beauté du paysage, point de vue, diversité des habitats, point stratégique pour l'observation de la faune et de la flore.
• le site doit être accessible au plus grand nombre.
• on place les points rencontres dans des milieux sensibles/ remarquables (tourbière, dune....).
• prendre en compte l'impact de l'implantation du point rencontre sur le milieu (piétinement, dérangement de la faune...)

Approches des visiteurs :

• Souci de toucher les visiteurs qui n'ose pas entrer en contact avec les animateurs (personnes qui ont peut-être le plus besoin d'être informés et sensibilisés).
• L'approche active est souvent pratiquée sans pour autant exclure ceux qui font le premier pas.

Horaire fixe ou disponibilité continue :

Préférence pour être présent en continu sur le site, ce qui permet de répondre à de petits groupes et avoir une relation plus intime et une animation plus individualisée. On touche peut-être moins de monde, mais on y gagne en efficacité.

Outils et supports pédagogiques :

Différents outils sont utilisés pour attirer le grand public :

• "L'outil star"... roulements de tambours... le grand classique indispensable : La Lunette d'observation (ou les jumelles) !
• "L'attrape-mouche" : la boîte à indice (crottes, pelotes, restes de repas...)
• "Pour se faire voir" : la flamme.
• "Pour susciter le questionnement" : un objet posé au sol (exemple : oeuf de Gypaète dans la neige).
• "Un aménagement convivial pour se détendre" : le banc ou des blocs de pierres...
• Un point d'information : panneaux d'information, expositions extérieurs....
• Pleins de petits outils : loupes, guides d'identification (bota, ornitho, insectes...), bocaux à senteurs (bonnes et mauvaises !), boîtes à toucher.
• sans oublier la promotion : des plaquettes de présentation de la structure et des partenaires.

Messages prioritaires :

Les messages institutionnels : la protection de la nature; la présentation de l'ENP (ex : "on est dans le parc national..."); la protection de certaines espèces en voie d'extinction (ex : le tuit tuit à la Réunion) ou des espèces phares d'un site ; la mise en valeur du travail de gestion/restauration fait par le gestionnaire.

Remarque : l'animateur a le souci de répondre avant tout aux demandes des visiteurs, et peut développer des thèmes qui lui plaisent plus (la loutre...).

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Le Bilan

Les points forts

• Cela répond réellement à une attente du public.
• Les gens sont contents d'être informé sur le travail garde.
• Cela tisse un lien entre le public et les gardes car cette animation est souvent plus intime.

Les critiques

• stéréotypé, figé... "la routine".
• pas d'initiative de l'institution pour renouveler.

Les contraintes/limites

• Le temps imposé (horaire, jour...)
• Le terrain : amener des outils lourds au point rencontre.
• Ne pas montrer la localisation les éléments sensibles de l'es (ex : nids d'oiseaux, stations d'espèces végétales rares...).

Les améliorations possibles

• Renouveler les animations dans les points rencontres ( ex : créer des ateliers différents toues les semaines ou tous les mois; jeux de lecture de paysage; amener du sensible...)
• Faire varier le contenu de l'information.
• Limiter la fréquence ou créer un roulement dans le personnel.
• L'institution doit contribuer financièrement au renouvellement continu des points rencontres.

Jean-thomas et Arielle

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