Sorties à thème

Utilisation du potentiel du site

Faire l'inventaire du potentiel terrain, en notant les points forts d'un circuit suivant le(s) angle(s) d'attaque(s) (fil conducteur).
Il faut que les choses soient les plus démonstratives possible.
Les choses qui sautent aux yeux ou qui créent une émotion forte, l’animateur ne doit pas « passer à côté ». Les sujets choisis doivent coller à la réalité physique.
Ce potentiel n’est pas forcément utilisable à toute saison, en toutes circonstances (est-ce judicieux de parler d’adaptation à la sécheresse en automne, sous la pluie ???).
Certains points forts du site peuvent être utilsés comme éléments "plus fort que tout" (ex: grosses truites en aval d'une pisciculture)

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Messages

A énoncer brièvement mais de façon explicite au début de la balade.
1 ou 2 par balade (message fort).
D’où la nécessité de choix
Le titre doit bien annoncer ce message tout en étant « excitant » pour la curiosité.

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Ecriture du scénario.

Faire le choix d'une participation active ou passive du public ou une alternance par séquences.
Le scénario doit être construit autour du fil conducteur (historique, géographique, imaginaire , réel, scientifique...).
Le scénario comprend les acteurs, les scènes, le circuit, l'introduction/conclusion,etc....
Choisir judicieusement l’enchaînement des séquences (arrêts) pour faire passer ce message (trouver le compromis entre ce qu’on veut dire et ce que la nature va mettre à notre disposition pour ).
Entre 6 et 10 séquences en moyenne.
Choisir le ton de la balade (dans quel langage, avec quels mots, avec quel rythme ?).
Quels outils va t-on utiliser ?(tout ce qui n’est pas de l’ordre de la parole). Bien mesurer le temps que çà va nous prendre. Pas forcément très sophistiqué car de toutes façons, le manque d’habitude surprend.
A la fin on prend soin de demander aux gens ce qu’ils ont pensé de la balade.

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Attitude physique de l’animateur

Position centrale de l’animateur par rapport au groupe
Prendre soin de garder le groupe entier
Arrêts fréquents et réguliers
Position face au public
Position entre l’objet du discours et le public
Gestuelle omniprésente
Présence en avant du groupe
Equipement adapté à l’image qu’on se fait de l’animateur (côté image en plus du côté utile).
L’animateur donne vraiment l’impression de s’éclater(attitude extravertie tel un acteur : l’animation, c’est un peu une représentation).
Cf « l’animateur en scène »
c’est l’animateur qui a le soleil dans les yeux.
Classiquement, le Cheminement mental se fait du public à l’animateur, puis de l’animateur au paysage.
Le premier regard du public va à l’animateur.
Tout simplement, la nature fait peur au public (cf François Terrasson : la peur de la nature).
L’animateur se trouve donc comme un intermédiaire entre le public est la nature (accès peur/ envie).
D’où la position physique centrale de l’animateur entre le public et le paysage (tout cela peut se prévoir : préférence d’horaires de passage…).
L’animateur est là pour rassurer les gens par rapport à çà.
D’où la présentation indispensable de l’animateur (qui, métier, objectif de la balade, intention par rapport au public ??).
Prendre soin du confort du public.
Peur « intellectuelle » du public (peur de pas comprendre).
L’animateur doit commencer par des choses simples.
Attention par rapport à la cohésion du groupe (au moins au début, le public doit rester groupé : vitesse lente).
Position un peu en hauteur de l’animateur, …, mais pas trop.
Astuces de position de l’animateur par rapport au groupe ( cercle pour discussion, animateur au centre de l’espace pendant un moment de récolte, l’animateur se fait discret après avoir « grâté un peu » durant une phase de découverte « contact »).

Cf « consignes de l’animateur de sorties-nature ».
Plutôt privilégier les balades en boucle (plutôt de gauche à droite car quand on marche, on regarde plutôt de gauche à droite, cf écriture).
Plutôt commencer par une montée (la descente pour la fin.
Finir sur des paysages plutôt ouverts (des paysages qui incitent à rêver).
Cf ouvrages de Gaston Bachelard (psychologie rapport animateur, gens , paysages).
Plutôt concentrer les informations en début de balade (à la fin si tout va bien, les gens parlent entre eux).
Par contre, à la fin de la balade, l’animateur doit être plus disponible pour les questions plus individuelles.
Scénario à établir et à caler (pour laisser la place à l’attention aux gens).Pour autant, çà n’empêche pas l’improvisation.
Parler des choses au moment où on les a sous les yeux (attendre pour répondre à d’éventuelles questions si nécessaire).

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Interactions groupe/ animateur

Mise en situation par utilisation d’astuces (imaginez que vous soyez un arbre,…).
Aller au bout des ses astuces (si on veut que les gens s’imaginent être un chêne vert, il faut s’en donner les moyens).
Attention particulière par rapport aux questions (dans le discours, invitation à la réaction).
Pour avoir une marge de manœuvre au niveau du temps, prévoir « large » au niveau des séquences.
Utilisation d’astuces :
« on va faire un truc que vous serez les seuls à faire » (introduire de l’extraordinaire dans l’action, de l’exceptionnel)
Préserver un à deux moments de dialogue "non imposés" par l'animateur en laissant le public choisir son moment.

cf fiche « préparation d’une animation »

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